jeudi 26 février 2015

Ils se sont déclarés « Hors TAFTA » ...


Le département de Seine-Saint-Denis hors TAFTA
Le département du Tarn pour l’arrêt des négociations
Le Conseil général de l’Hérault demande la mise hors TAFTA de son département
Le Département de la Corrèze se déclare Hors du Grand Marché Transatlantique
Le département de Vaucluse en Vigilance...
Le conseil général de la Somme hors TAFTA.
Le Conseil Général des Pyrénées-Atlantique Hors TAFTA !
Le Conseil Général de la Dordogne se déclare Hors TAFTA !
Le Conseil Général de la Lozère hors TAFTA !
Le département Landes en « vigilance » Hors TAFTA
Essonne Hors TAFTA
Le Conseil Général de Gard se met en Vigilance...

Je ne vois pas le Conseil Général des Ardennes dans la liste...



Le TAFTA, vous connaissez ?
Le nom est attirant : le taffetas, c'est un tissu léger, soyeux, lumineux…
Le TAFTA c'est tout le contraire : plutôt lourd et opaque !
TAFTA, c'est la traduction anglaise (disons plutôt en américaine !) d'un traité transatlantique de libre échange entre les États-Unis et l'Europe en préparation depuis de nombreux mois, dont le secret a été révélé fin 2013. En Français, on dit plutôt PTCI (Partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement).

Bref, qu'on l'appelle comme on veut, il s'agit d'une offensive généralisée des multinationales pour réglementer le marché mondial  en démantelant les droits de douane et en s’attaquant aux normes et régulations.
La liberté des marchés, quoi ! Disons plutôt « libéralisme effréné » !
Et ceci dans tous les domaines, jugez plutôt :

Il conduirait à un nivellement par le bas des règles sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Ainsi, la production de lait et de viande avec usage d’hormones, la volaille chlorée et bien d’autres semences OGM, commercialisées aux États-Unis, pourraient arriver sur le marché européen.  Inversement, certaines régulations des marchés publics et de la finance aux États-Unis pourraient être mises à bas.
Cet accord serait un moyen pour les multinationales d’éliminer toutes les décisions publiques qui constituent des entraves à l’expansion de leurs parts de marché.
Pour cela, il est prévu de mettre en place des tribunaux privés qui seraient saisis si un pays prenait des décisions contraires à leur volonté : l'exploitation des gaz de schistes, par exemple…


« Une telle architecture juridique limiterait les capacités déjà faibles des États à maintenir des services publics (éducation, santé, etc.), à protéger les droits sociaux, à garantir la protection sociale, à maintenir des activités associatives, sociales et culturelles préservées du marché, à contrôler l’activité des multinationales dans le secteur extractif ou encore à investir dans des secteurs d’intérêt général comme la transition énergétique. »
précise Raoul Marc Jennar, Docteur en science politique, spécialiste des relations internationales, des questions européennes et du droit de l'Organisation Mondiale du Commerce.
Auteur de « Le Grand Marché Transatlantique.- La menace sur les peuples d'Europe »

Si notre liste est élue au Conseil départemental, elle proposera une motion pour qu'il se déclare « zone hors TAFTA »

Ce qui ne nous dispense pas de rejoindre le collectif « STOP TAFTA 08 » qui s'applique à informer les citoyens et les élus des contenus de ce traité en préparation. Seule la mobilisation citoyenne en Europe et aux États-Unis pourra faire reculer ce projet de traité scélérat !
Contact : stoptafta08@gmail.com
Voir les informations du collectif national : c'est ici

lundi 23 février 2015

Agriculture : la course à l'industrialisation


Après « la ferme des mille vaches », le syndicat « la Confédération paysanne » révèle qu'une trentaine de sites seraient déjà répertoriés pour installer des fermes industrielles sur le territoire français. Et la Confédération paysanne ajoute :
« La Loi Macron (articles 27 à 30) et les récentes annonces de Manuel Valls démontrent clairement que cette dérive correspond à la volonté du gouvernement. »

Rappel
La Ferme des « mille vaches (pour l'instant : 500 vaches autorisées par le Préfet) c'est une ferme-usine en Picardie de 8000 m², assortie d’un méthaniseur géant. Les vaches ne vont pas uniquement produire du lait, mais de l’énergie. Une récupération des idées écologistes… au service d'un capitalisme effréné !
Des conséquences écologiques désastreuses sont évidemment à prévoir : les vaches sont nourries au soja transgénique, puis goinfrées de médicaments pour faire face aux risques liés à la concentration du bétail ; tandis que le « digestat » (le résidu des bouses transformé en biogaz, le méthane) est épandu sur 3000 hectares de champs alentours, causant de fortes infiltrations dans les nappes phréatiques.
Mais ce n’est pas tout. Grâce aux économies d’échelle ainsi réalisées et à la déqualification de la force de travail, le coût de production du lait va baisser drastiquement, inaugurant une restructuration d’ensemble de la filière laitière. Suivant les statistiques actuelles (2,1 emplois par tranche de 50 vaches), la ferme-usine devrait employer 42 personnes... Avec une telle hausse de productivité, qui balaiera les élevages laitiers traditionnels, c’est à terme quelque 70 000 emplois qui devraient être détruits dans la filière.

Des projets monstrueux
2.200 animaux sur une exploitation laitière à Monts (Indre-et-Loire), 23.000 porcelets à Trébrivan (Côtes d'Armor) et à Poirou (Vendée), 250.000 poules dans la Somme, 15 000 porcs à Vitry le François, 2000 taurillons dans l'Aube mais aussi projet de serres de tomates hors-sol sur 40 hectares en Charente-Maritime promettant des produits standard, sans goût…
Voilà ce qu'on nous prépare !

Pour des territoires vivants, pour l'emploi, pour l'environnement, pour la qualité de l'alimentation, il vaut mieux des paysans nombreux et bien répartis plutôt que ces fermes usines, cette agriculture industrielle !

Si un tel projet venait à se profiler dans notre département, notre liste s'opposerait à tout subventionnement public et alerterait les citoyens des dangers encourus.

Vous pouvez signer la pétition en ligne en cliquant ici

samedi 21 février 2015

Quand les collèges et les écoles disparaissent, il faut transporter les élèves...


Qu'on se le dise...

En France, le Conseil Général est l'assemblée délibérante d'un département, élue au suffrage universel. La loi du 17 mai 2013 a prévu le changement de nom des conseils généraux en conseils départementaux à compter du prochain renouvellement en 2014.
L'une des principales compétences du conseil général est la voirie : gestion des routes départementales et routes nationales d'intérêt local, des transports et des transports scolaires par autocar.
Quand on va sur le site du Conseil Général des Ardennes, on peut y lire ce message :
« Le Conseil général assure chaque jour la desserte des cars interurbains et circuits scolaires sur le territoire départemental et œuvre ainsi pour aider les Ardennais à se déplacer au quotidien en rapprochant les élèves des établissements scolaires, et les usagers des lieux de services, de culture, de loisirs et de travail. »
Jusque là, tout va bien.
C'est quand on se penche sur les résultats de l'enquête menée par le "Collectif 08 Sauvegardons nos écoles" et aussi sur les nouvelles fiches horaires que ça se gâte.

mercredi 18 février 2015

Honte à Hollande, à Valls et à Macron !Imposons le changement de cap!


Le passage en force en utilisant le 49.3 au Parlement est un aveu de faiblesse extraordinaire de la part d'un premier Ministre désavoué dans son propre camp et qui risquait de voir son projet de loi retoqué.

Il interdit ainsi à ceux qui sont en désaccord avec la loi Macron de s'exprimer par le vote à l'Assemblée Nationale.

François Hollande (qui avait qualifié, sous un gouvernement de droite, le recours au 49-3 de déni de démocratie) et ses Ministres continuent donc à trahir allègrement ceux qui l'ont élu. Normal quand on soutient l'économie libérale et le MEDEF ! Quant à Emmanuel Macron, qui n'a par ailleurs aucune légitimité démocratique puisqu'il n'a jamais osé affronter le suffrage universel, il impose un ensemble de lois, sans passer par l'assemblée représentative du Peuple, l'Assemblée Nationale, dicté par le Monde de La Finance et de l'Entreprise, et qui annule un demi siècle de luttes sociales !!!

Une belle illustration de ce que nous défendons dans notre campagne des élections départementales quant à la démocratie !
Il est temps de tourner la page de cette Vème République qui ne donne pas la parole aux citoyens.
 
Alors prenons-la ! Car il nous reste un atout : faisons-en  usage... Celui de la mobilisation citoyenne pour montrer notre colère et notre écœurement. Pensons au peuple grec, qui,  a mis dehors tous ces beni-oui-oui inféodés à Bruxelles et à la finance !  

  • D’ores et déjà, une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles est annoncée, le 9 avril, à l’appel de plusieurs organisations syndicales. Voir l'appel
  • Nous pouvons aussi interpeller les parlementaires, sénateurs et députés, entre autre par la signature de la pétition contre la loi Macron ( http://appelcontrelaloimacron.wesign.it/fr ) , déjà signée par plus de 1 000 responsables d’organisations syndicales, associatives, citoyennes et politiques. 

Et pour ceux qui n'auraient pas suivi les contenus de la loi Macron, prenez 10 minutes pour écouter ce qu'en dit Gérard Filoche,  Inspecteur du travail aujourd'hui retraité, farouchement opposé à cette entreprise de dérégulation massive .
Pour l'écouter, cliquez ici 

 


samedi 14 février 2015

Nous sommes candidats


 Présentations...

  Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page présentations...

Emmanuel Jacquemin

J'ai 53 ans, je suis père de 5 enfants et entrepreneur dans la filière bois locale. Je me suis présenté aux dernières élections cantonales sur ce même canton sous le sigle EELV que j'ai quitté il y a deux ans.









Claudette Moraine

J'ai  64 ans, je suis retraitée de l'Éducation nationale, et mère de 2 enfants.

J'ai effectué la presque totalité de ma carrière au Collège Le Lac à Sedan. 









 
Sophie Perrin
 Âgée de 44 ans et mère de 2 enfants, je suis professeur des écoles dans le canton. Je suis membre d'Europe Écologie Les Verts, et étais également candidate aux dernières Législatives pour la liste EELV.









Mathias du Souich
 
J'ai 30 ans. Je suis professeur de mathématiques depuis 2014,  et salarié de l'Éducation nationale depuis 8 ans. D'une famille sedanaise de gauche bien connue, je ne me revendique d'aucun parti. Déjà candidat en 2008 aux élections municipales à Sedan sur une liste de rassemblement citoyen, je me suis spontanément porté volontaire pour former cette liste de rassemblement sur le canton de Sedan 3. 









vendredi 13 février 2015

Notre liste de rassemblement pour les élections départementales des 22 et 29 mars 2015


Rassemblement citoyen de la gauche sociale écologiste et solidaire

Notre liste est maintenant sur les rails :
Emmanuel Jacquemin et Claudette Moraine sont les candidats. L'un est entrepreneur dans la filière bois locale et sans étiquette, l'autre est retraitée de l'Éducation nationale et adhérente du Mouvement "Ensemble !" 3ème force du Front de Gauche qui regroupe aussi le Parti Communiste Français et Le Parti de gauche.
Côté "remplaçants" ce sont Mathias du Souich, sans étiquette,  et Sophie Perrin militante d'Europe Écologie les Verts.

Cette liste est l'aboutissement de discussions entre nous à la fois au travers des collectifs dans lesquels nous militons : pour la défense de l'école, de l'hôpital ou contre le traité transatlantique en préparation (appelé TTIP ou TAFTA). Mais également au travers de rencontres entre le Front de Gauche départemental et EELV.

Nous avons donc réussi à bâtir une liste qui rassemble à la fois des citoyens non cartés et des militants engagés : exactement l'objectif que nous nous donnons au niveau national à l'image de Syriza en Grèce ou Podemos en Espagne.

Imposer une nouvelle démocratie, changer de cap tant au niveau national que dans les orientations de l'Assemblée départementale, prendre en compte la nécessaire transition énergétique et écologique sont les objectifs sur lesquels nous sommes tombés d'accord.

Sans doute le début d'une construction d'un front large de lutte qui remet l'Humain au coeur des discussions en repartant des besoins de chacun et des secteurs géographiques pour inverser la vapeur et vraiment changer de cap .

Nous devons reprendre espoir à gauche : l'austérité  n'est pas la solution, c'est le problème ! Ensemble et rassemblés, nous serons plus forts.