"Ce qui était valable hier ne l’est plus aujourd’hui. Si la société de consommation trouvait le concept des enseignes de la grande distribution pratique, aujourd’hui les besoins ont changé.
Aujourd’hui, les consommateurs sont de plus en plus
sensibles à l'origine géographique des produits alimentaires qu'ils
consomment, et les agriculteurs de plus en plus intéressés par un
débouché en circuits courts de leur production.
- elle ne représente en moyenne que 1% de la consommation en France
- alors que 75% des français recherchent des produits locaux (étude Xerfi 2011).
- Le CREDOC indique que la part des circuits courts dans le chiffre
d’affaires national de l’alimentation pourrait passer de 1% à 20%.
TOUT RESTE A FAIRE POUR RELOCALISER L’ÉCONOMIE ALIMENTAIRE"
Ceci est un extrait d'une pétition lancée par des producteurs rennais qui tentent de concrétiser un projet de distribution directe des produits agricoles locaux.
Ce
projet rennais entre tout à fait dans nos propositions de campagne pour
les départementales : c'est vers ce genre d'initiative que les
subventions publiques doivent se positionner pour espérer un redémarrage
de l'activité locale et de la création d'emplois en l'occurrence, dans le
secteur agricole.
Nous
ajoutons cependant un critère supplémentaire pour un subventionnement
maximum : celui du respect de l'environnement et d'une production saine
qui contribuera à la bonne santé des consommateurs, mais aussi des
agriculteurs, impactés aujourd'hui par des maladies liées à l'utilisation
des pesticides distribués par des multinationales avides de profits !
Entre 1980 et 2010, 50% des exploitations agricoles ont disparu dans notre département, 2/3 dans la Haute Marne...
En France, 1 exploitant se suicide chaque jour !
Pour ce projet rennais, voici les projections qui sont prévues :
Le
projet créera :
-
102
emplois en CDI (sachant qu'un emploi direct crée à peu près 3
emplois indirects),
-
12
formations jeunes
Il
fera participer :
-
300
producteurs locaux
-
60 artisans locaux
-
690 éleveurs régionaux
-
des coopératives locales et du sud de la France (tout ne pousse pas
en Bretagne)
Il
rapportera par an à la collectivité :
-
2.9 millions d'euros en TVA/impôts
-
3.5 millions d'euros en charges de personnel.
Changeons de cap, il est temps !
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