« Pas
d'offres de reprise satisfaisantes» ; ce serait le motif de la
nouvelle charrette de licenciements chez Mory-Global.qui s'annonce
pour la fin du mois.
2200
emplois menacés au niveau national, 130 pour la région et 29 à
Sedan..
Ce
matin, les salariés se sont mis en grève et ont défilé dans les
rues de Sedan.
Comme
à Châlons, ils réclament un Plan de sauvegarde de l’emploi et
une prime supralégale au moins égale à celle versée aux 2 800
licenciés du premier PSE (de 7 000 à 12 000 €), à
savoir 5 000 € plus un complément en fonction de
l’ancienneté…
C'est
dire s'ils ont peu d'espoir sur le sauvetage de leurs emplois.
Mory,
puis Mory - Ducros, puis Mory - Global,
c'est une longue agonie sur
« fond opaque de mouvements
financiers orchestrés par les actionnaires », « de
multiples tours de passe-passe financiers effectués
par Arcole et Caravelle tout au long de leur histoire mouvementée
avec Mory Ducros »,
et
d'engagement de l'État « à prêter 17,5
millions d’euros pour développer l’entreprise » comme
le soulignait Médiapart en
ocobre2014.
Voir
ici :
Mais
sur fond aussi de « trahison syndicale » selon certains :
la direction nationale de la fédération des transports de la CFDT
avait fini par signer un accord de reprise ...contre l'avis de la
base et du négociateur CFDT, Rudy Parent , relatent-ils.
Quoi
qu'il en soit, c'est la longue agonie d'une entreprise implantée à
Sedan depuis 1929 dans un contexte de néolibéralisme implacable.
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